jeudi 9 août 2007

Ne tirons pas de plan sur la comète...

9 jours seulement ? Encore 22? Ca passe lentement un mois de travail... C'est un peu l'histoire de la carotte et de l'âne, sauf qu'à la fin du mois mon compte pourra se régaler ! Il faut bien subvenir à ses besoins élémentaires en sorties et jeux vidéo, non?

J'ai quand même fraudé un peu en passant à la FNAC sur mes heures de bureau, et grâce à cela j'ai enfin trouvé le DVD de Adams Æbler, une production danoise (rare) en danois (très rare !). J'avais déjà vu le film, mais il m'avait tellement plus que je me suis décidé à l'acheter. Adams Æbler (Les Pommes d'Adam) nous conte l'incroyable rencontre d'un prêtre, Ivan, et d'un nazi tout juste sorti de prison appelé Adam. Ivan accueille des ex-détenus dans sa paroisse afin de les aider à trouver leur voie. La rééducation d'Adam s'annonce plutôt compliquée, car il semble être profondément méchant et violent... Mais le nouvel arrivant n'est pas le seul à posséder une personnalité atypique ! En effet, Ivan le prêtre a une façon d'appréhender les épreuves de la vie quotidienne d'une façon plutôt originale...

A l'origine de cette comédie, on retrouve le réalisateur Anders Thomas Jensen, qui avait également créé De grønne slagtere (Les bouchers verts). Beaucoup seront surpris par l'humour noir et décalé du film, auquel nous ne sommes pas habitués. La misère humaine est tournée en dérision, et les situations absurdes s'enchaînent sans qu'on sache vraiment quand il est convenable de rigoler ou pas. Pourtant, on rigole, et tanpis pour notre sens moral ! Le film propose aussi une véritable réflexion philosophique sur les notions de bien et de mal, ainsi que sur les mécanismes de défense que notre inconscient est capable de déclencher afin de nous protéger des événements les plus douloureux. Ce film est l'occasion rêvée de goûter au cinéma danois, qui ose emprunter un autre chemin que celui tracé par les grosses productions américaines et françaises.

Voilà enfin une bonne façon pour moi d'entraîner mon danois pendant les vacances...

"En ulykke kommer sjældent alene"

samedi 4 août 2007

Travailler, werken, work, arbejde, trabajar, ...



Retour au bureau du plan pour un mois de (dur) labeur ! Je suis revenu de Toscane dimanche, plutôt crevé d'ailleurs, en grande partie à cause de la chaleure écrasante (45°) à laquelle on a eu droit pendant une semaine en Italie. J'ai eu l'occasion de revisiter Sienne, Florence, San Gimigniano... Le camping était pas mal du tout, avec une grande piscine et un chalet génial : que demande le peuple ? Maintenant, place à un mois d'août moins amusant, mais il faut bien gagner quelques thunes pour les sorties de l'année prochaine...

Sur le bord de la piscine, entre deux plongeons et deux scéances de mattage, j'ai quand même eu le temps de lire deux bouquins, d'une qualité plutôt variable. Le premier, et sans hésitation le meilleur, s'intitule Extremely Loud & Incredibly Close. Oskar, 9 ans, a perdu son père dans les attentats du 11 septembre qui visaient le World Trade Center. Un an après, il découvre un vase contenant une clé dans l'armoire de son père décédé... Il est convaincu qu'elle lui est destinée, mais il n'a aucune idée de quelle porte elle pourrait bien ouvrir ! Commence alors un périple qui va amener Oskar à traverser New York de long en large...
Extremely Loud & Incredibly Close est bien plus qu'un livre : c'est une oeuvre d'art, une expérience inoubliable, un OVNI ! Tout le monde sera touché par le style qu'emploie l'auteur pour nous faire entrer dans la peau du jeune Oskar, qui essaie de faire le deuil de son père sans même savoir exactement pourquoi ni comment il est mort... Mais d'autres personnages sont tout aussi attachants, comme par exemple son grand père qui refuse de parler depuis les bombardements qui ont massacré son village, ou sa grand-mère qui ne s'est jamais remise du départ l'homme de sa vie...
Au delà d'être une oeuvre littéraire, c'est aussi une oeuvre typographique, puisque des images, des pages blanches, des dessins entrecoupent l'histoire et rendent l'expérience encore plus particulière. On en sort pas indemne. A lire absolument.

Le deuxième livre dans lequel j'ai eu le malheur de me plonger est La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq. Sorti il y a deux ans, le bouquin avait bénéficié d'une campagne de promotion énorme, ce qui a attiré mon attention. Et puis, la phrase présente sur la quatrième de couverture est plutôt intriguante : "Qui, parmis vous, mérite la vie éternelle?". L'histoire nous plonge dans la peau de Daniel, humoriste cynique et détestable, qui se sent vieillir et essaye de se consoler avec les femmes, et aussi avec la secte dans laquelle il vient de mettre les pieds, les Elohimites... Autant le dire tout de suite : le bouquin n'a aucune qualité, il n'a que des gros défauts. Le style est vraiment mauvais, archi-mauvais même. Michel Houellebecq se prend pour un auteur de génie, alors qu'il ne sait même pas aligner deux phrases avec un peu d'harmonie. Il se prend pour un philosophe de haut rang, alors qu'en fait c'est un simplet qui se contente de citer Spinoza, Stendhal ou Victor Hugo. Tout est lourd, dégueulasse, et le seul sujet dont il semble parler avec précision est le sexe, puisqu'il en parle tout le temps. Si vous avez envie d'entendre un vieux pervers en train de déballer des horreurs, courez acheter La Possibilité d'une île ! Sinon, passez votre chemin, car même l'histoire en elle-même manque cruellement d'originalité (la secte de son bouquin est une simple copie des Raëliens, par exemple) et d'intérêt. Autant lire Martine à la ferme. A éviter absolument.

Voilà voilà, c'est tout pour aujourd'hui, la suite au prochain épisode...

jeudi 19 juillet 2007

On the road again !

Ca passe vraiment trop vite les vacances... Voilà comment résumer ce premier mois de vacances. Demain, c'est le départ pour l'Italie (Toscane plus précisément), ce qui devrait cloturer ce mois de juillet en beauté. Jusque maintenant rien de bien original, juste du repos, des barbecues, des parties de poker,... Enfin, ça fait quand même du bien de glander un peu, il faut bien le dire ! Plus que 10 jours de vacances, et puis ce sera un mois de travail, avec à la clé un petit paquet d'oseille, histoire de pouvoir bien entamer l'année prochaine.

J'ai quand même passé une bonne partie de ce premier mois devant un écran, normal vu le temps. J'ai donc eu le temps de me plonger dans la série Lost, à laquelle j'ai plutôt bien accroché. Je m'attendais à un truc un peu beaucoup commercial, mais finalement j'ai été agréablement surpris. J'ai englouti les 3 premières saisons en moins de 3 semaines, ce qui montre bien à quel point j'ai eu du mal à décrocher. Il faut bien dire que le scénario est assez bien foutu et que finalement, tout n'est pas qu'une histoire de survie sur une île à la Ko-Lanta... Le côté "flash back" sur la vie des personnages rajoute un peu de profondeur à la série, tout comme les nombreuses énigmes posées par l'île elle-même... A regarder, si ce n'est pas déjà fait.
Au détour d'une rangée de bouquins d'occasion, j'ai également découvert une BD plutôt sympa, avec un titre assez explicite : Victor Lalouz. Ca me fait penser à quelqu'un d'ailleurs... C'est une BD composée de gags de quelques cases seulement, mettant en scène Victor Lalouz, le stéréotype du pauvre type qui est moche, con, et pas doué avec les filles... Il se fait embaucher à la radio et, bien malgré lui, il devient bien vite le préféré des auditeurs. Mais... pourquoi ? Simplement parce que tout le monde croit qu'il fait exprès d'être extrêmement stupide alors qu'en fait... non ! Le problème majeur de la BD est que les gags sont d'une qualité très inégale, je veux dire par là qu'on peut passer du fou rire au gag pourrave sans comprendre comment l'auteur a fait pour se planter complètement sur certaines feintes et avoir une idée de génie pour d'autres. Mais ne crachons pas dans la soupe, ça reste une très bonne BD. L'auteur prépare un deuxième tome, qui, espérons, sera encore plus réussi...


Enfin, j'ai passé pas mal de temps sur un jeu DS que j'avais acheté histoire de tuer le temps sur la route des vacances, Anno 1701. La série Anno a d'abord été éditée sur PC avant d'être adaptée sur Nintendo DS. Cette version DS est un jeu de gestion pur, où il s'agit de coloniser le nouveau monde et de faire prospérer sa cité. L'intégralité des actions sont effectuées à l'aide du stylet, et le moins qu'on puisse dire est que c'est très confortable. Tout à été pensé pour la console, ce qui fait que les contrôles sont aussi intuitifs qu'avec une souris et un clavier. Après avoir découvert une île suffisamment fertile pour établir une base, il faudra s'occuper de ses colons, qui auront rapidement besoin de ressources aussi diverses que le coton, le thé, les bijoux ou encore la pierre. Il faudra également surveiller l'état de ses finances, et augmenter les impôts si nécessaires. Le jeu est vraiment très complet, et si la campagne a une fin, le mode libre est lui pratiquement infini, ce qui fait de cette mouture DS un excellent investissement. Une référence.

Ah oui, une dernière chose... Pour ceux qui ont aussi attrapé le virus du Poker, et qui veulent jouer quelques parties "pour le fun", rendez-vous sur Everest Poker.com...

dimanche 1 juillet 2007

Sommerferie !

Les vacances sont enfin arrivées ! De véritables vacances, puisque j'ai réussi ma première à l'unif' avec une distinction ! Mais je ne vais pas m'attarder là dessus, c'est déjà de l'histoire ancienne... Le beau temps n'est pour le moment pas au rendez-vous, ce qui n'est pas si mal finalement, puisque ça va me permettre de rester un peu au bercail pour me reposer. L'année aura été particulièrement fatiguante, et c'est donc avec plaisir que je viens de passer les derniers jours bien calé dans un fauteuil... Ce qui m'a donné l'occasion de lire une BD et un livre, auxquels ce billet est bien entendu consacré !

La première de ces deux lectures est une BD qui s'intitule Total souk pour Nic Oumouk, de Manu Larcenet, le créateur de ma série favorite, à savoir Le Combat ordinaire. Dans ce premier tome de la série, on fait la rencontre d'un ado banlieusard, Nic Oumouk, qui vit d'un un HLM, sèche les cours, et passe la majeure partie de son temps libre à trainer dans le quartier avec sa bande de copains. Seulement voilà, Nic a besoin de thunes, et voudrait bien trouver un moyen facile d'empocher de l'argent... Une idée lui vient lorsque, comme tous les jours, il se fait racketter par les terreurs de la cité : pourquoi ne deviendrait-il pas, lui aussi, un délinquant ? Il va donc s'essayer à ce véritable sport qu'est le métier de racaille... Et quand on sait que pendant ce temps, la cité est hantée par Edukator, vengeur masqué prêt à tout pour améliorer l'orthographe des jeunes de la cité, l'apprentissage de Nic s'annonce plutôt compliqué...
L'ambiance de la BD est vraiment excellente, et on s'attache rapidement à ce jeune mec un peu paumé qu'incarne Nic Oumouk. C'est une véritable aventure tragi-comique que nous offre l'auteur, sur fond de critique de la société française et de ses banlieues désoeuvrées. Pour ce qui est du dessin proprement dit, on est dans le plus pur style Larcenet, les fans du Combat ordinaire ou du Retour à la terre ne seront donc pas dépaysés. Le deuxième tome de la série est d'hors et déjà disponible, et je sens que je vais vite me le procurer...


Ma seconde lecture est un roman intitulé Le Chaos, qui est en fait le dixième tome de la saga Le Trône de Fer (A Song of Ice and Fire en VO) créée par G.R.R Martin. Cette série s'inscrit dans la lignée d'oeuvres telles que l'Assassion royal ou Le Seigneur des Anneaux. L'action nous plonge dans le Royaume des Sept Couronnes, qui est en proie à une véritable guerre civile, puisque 5 seigneurs différents se disputent son trône. Mais une menace bien plus inquiétante encore pèse sur Westeros, puisque qu'au Nord rôdent les Autres, créatures légendaires mortelles et glaciales...
La saga est une des meilleures jamais publiées à ce jour dans le genre fantasy. L'histoire prend place dans une époque médiévale emprunte de magie, comme toute série de fantasy qui se respecte. Les viols, meutres, exécutions sommaires, sacrifices humains, trahisons et autres amputations sont fréquents, au plus grand plaisir des sadiques que nous sommes. G.R.R Martin a créé un univers d'une richesse immense, à l'instar de J.R.R Tolkien et son Seigneur des Anneaux. Un des charmes de la série vient de son découpage, car à chaque nouveau chapitre, on suit un personnage différent, ce qui permet au récit de prendre de l'envergure. L'histoire est très longue, puisque onze livres sont parus à l'heure actuelle en VF (pour un total d'environ 4.000 pages), et qu'un bon nombre de tomes doivent encore être écrits et/ou traduits. Pourtant, on ne s'ennuie jamais, chaque livre réservant son lot de surprises, de complots et de rebondissements. A acheter d'urgence, votre réputation de lecteur en dépend... ou pas.

samedi 16 juin 2007

Stand your ground and fight

Encore un samedi de passé... Et demain retour au kot ! Kot et vacances, ça risque de ne pas faire bon ménage. Le planning de la semaine prochaine se précise tout doucement : mardi on commence avec le fameux barbecue chez gwen, mercredi petite journée pépère et pourquoi pas un poker à la Triperie, jeudi direction Walibi, et ensuite le premier week end de vacances arrive, avant la semaine de la soirée de fin d'année (faudra bien 7 jours pour s'en remettre...). Settled !

Bon, c'est pas tout ça mais avant de se remettre à HES, petit zoom sur un film que je viens de re-regarder : Hooligans de Lexi Alexander avec Elijah Wood, entre autres. Matt Bruckner (Elijah Wood) vient de se faire renvoyer injustement de Harvard, accusé de consommation de cocaïne. Pour prendre un peu de recul, il s'envole vers l'Angleterre où sa soeur habite désormais. Arrivé là bas, il va faire la connaissance de son beau frère, chef d'une bande de hooligans supporteurs de West Ham United. Il va entrer bien malgré lui dans ce monde où sport rime avec violence. Alors qu'il était en manque de repères, l'amitié à toute épreuve des membres de la "firme" va lui redonner une raison de vivre. Le yankie va s'impliquer totalement dans sa nouvelle occupation, jusqu'à ce que la violence rattrape sa famille...
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le réalisateur nous met le nez sur la violence inouïe des affrontements de ces hooligans, qui sont tout sauf des amateurs de beau football. Elle nous montre comme il est facile de se faire prendre dans l'engrenage du hooliganisme, et surtout comme il est difficile d'en sortir. Un véritable zoom sur la personnalité de ces casseurs organisés, qui mènent une vie normale en dehors des jours de match. Le film est assez cru, même si il reste adapté à presque tous les publics. Les amateurs de l'accent Cockney seront comblés, puisque l'action prend place au coeur de l'Angleterre de la "lower class". Au final, le film est très réussi et le sujet principal plutôt bien traité. Le pari du réalisateur de plonger au coeur du mouvement hooligan est réussi.

Bon, pour aujourd'hui c'est à peu près tout ce que j'ai à dire... Ou plutôt, c'est à peu près tout ce que j'ai le TEMPS de dire, vu qu'il faudra quand même bien que je lise une fois HES avant l'exam...

"I'm forever blowing bubbles, pretty bubbles in the air, they fly so high, they reach the sky, and like my dreams they fade and die... UNITED, UNITED, UNITED ! "

vendredi 15 juin 2007

Back dans les bacs

La délivrance : les examens se terminent mardi ! Il était temps, après un an de dur labeur (hum). Vous l'aurez compris, si le blog était à l'abandon, c'était pour cause de contre temps examinal. La session n'a pas été de tout repos, puisqu'elle a quand même duré un mois... Enfin, j'utilise le passé pour raconter tout ça, alors qu'il reste un examen : histoire économique et sociale ! Loin d'être le plus dur ! Heureusement d'ailleurs, puisque la motivation est loin d'être au rendez-vous pour étudier les dernières paperasses de l'année...
Oui mais... et après ? Gindailles évidemment ! On commence avec un petit barbecue après HES, on enchaîne sur quelques soirées et on termine la première semaine de liberté en beauté : proclamation des résultats et soirée EII ! Première soirée en tant que membre de l'AGE, ça va co' èt' bo'...

Enfin, je ne vais pas vous écrire un roman sur mon existence minable (ou pas), mais si vous voulez plus d'informations sur la marque de mon dentifrice ou l'adresse de mon coiffeur (en prison), mes mémoires sont disponibles chez les meilleurs marchands de journaux !

A part ça, j'ai découvert pas mal de trucs intéressants sur ces quelques jours de repos bien mérités... Par exemple, je suis tombé sur la vidéo de Nicolas Sarkozy dont on parle tellement sur le net, et c'est vrai qu'elle vaut le coup ! On y voit le nouveau président français donner une conférence de presse après un tête-à-tête avec Vladimir Poutine lors du G8, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est dans un état second... Certains disent qu'il avec un peu trop forcé sur la Vodka, d'autres qu'il était malade, et quelques sarkozistes disent même que la vidéo est truquée... On ne connaîtra jamais le fin mot de l'histoire, mais le moins qu'on puisse dire est que Sarko a un comportement plutôt... étrange ! Le fin mot de l'histoire revient à un surfer anonyme : "Trinquer avec Poutine, c'est se faire la vodka du diable".

Ensuite, j'ai vu un truc pas mal à la télévision ce soir. Dans l'émission de TF1 "Le monde à l'envers", le Danemark a été mis en avant, et de quelle façon ! En fait, le sujet consacré au pays d'Andersen parlait d'une technique expérimentée par la police de Copenhague afin de réduire les excès de vitesse : il s'agit de placer une jolie blonde, seins nus, sur le bord de la route, afin d'attirer le regard des mâles et ainsi de les faire ralentir pour pouvoir mieux admirer le spectacle !!! L'expérience fonctionnait remarquablement bien jusqu'à ce que certains danois décident de s'arrêter pour draguer les jeunes demoiselles, bloquant ainsi toute la circulation ! En tous cas, c'est vraiment un pays attirant...

Et pour terminer, encore quelque chose de plutôt dingue : les Darwin Awards. Tout d'abord, chose plutôt étonnante, ces récompenses ne sont remises qu'à titre posthume (ou presque)... En effet, ces prix sont remis aux personnes mortes de façons stupides, débiles ou ridicules qui n'ont par conséquent pas pu procréer par la suite... ce qui a rendu un service à l'espèce humaine qui évoluera ainsi dans le bon sens ! En gros, c'est un site totalement déjanté, où les histoires complètement dingues se succèdent. Parfois, des personnes survivent à leur connerie et se voient attribuer des mentions spéciales. J'ai trouvé particulièrement excellente l'histoire d'un gars qui se passionne pour les gadgets d'espion, à l'instar de l'agent 007. Le jeune homme décide de montrer à un ami son nouveau gadget, un bic à première vue ordinaire qui permet de tirer des balles, comme un revolver. Afin d'en faire la démonstration, il pointe l'objet sur son crâne et... BANG ! Fin de l'histoire. Comme dirait mon ami Jean-François Manatane, "Si il y a un savoir vivre, il a surtout un savoir mourir". En vous remerciant, bonsoir !

dimanche 8 avril 2007

Let the sun shining...

Franchement, on en perdrait presque l'envie de partir en vacances ! Ben c'est vrai quoi, il fait tellement beau qu'il suffit de mettre un pied dehors pour bronzer ! Et ça a été comme ça toute l'année ! Ceux qui pensaient depuis des années à licencier Mr. Météo l'ont mauvaise en tous cas... Ou alors ce serait plutôt Monsieur Bush qu'il faudrait remercier pour le changement climatique ? Encore une question existentielle qui restera sans réponse, après l'histoire de la sodomie des autruches en Ouzbékistan...

C'est pas tout ça, mais c'est le blocus et j'ai bien avancé dans pas mal de trucs... sauf le travail ! On peut voir ça comme positif en se disant que je ne devrai plus aller au cinéma plus tard ou faire de barbecs... mais en fait non. Donc cette semaine se devait d'être consacrée au travail, mais elle est déjà compromise : demain tennis + barbecue, mardi retour au kot, mercredi retour des potes à leur kot, et jeudi re-barbecue. Et le week-end faut même pas espérer travailler. Pourquoi? Ben parceque faut bien se reposer des fois, après une longue semaine de labeur.

A part cela, je viens d'aller deux jours de suite au cinéma, fait assez rare que pour être souligné. Le premier film était une avant première du long métrage "Wild Hogs" (Bande de Sauvages en VF), avec à l'affiche le monstre sacré John Travolta. On a droit ici à une grosse production américaine qui sent bon le Mc Donald, avec évidemment le scénario qui va avec. Quatre quadragénaires de banlieue passionnés de grosses cylindrées décident de partir faire une petite virée entre potes à travers les USA, avant que leur petite vie étriquée ne viennent à bout de leurs nerfs. Une trame qui est donc plutôt prévisible et pas franchement originale. Pourtant, on est vite surpris par le jeu des 4 acteurs principaux (Travolta, Lawrence, Allen, Macy) qui se sont donnés à fond et qui ont bien rigolé. Nous aussi on rigole bien d'ailleurs, même si les gags, dans le plus pur style ricain prévisible, ne font pas tous "mouche". Ceux qui aiment le premier degré seront ravis, ceux qui aiment ne pas trop se prendre la tête également. Un film léger à partager entre potes, donc. Il faut aussi souligner la présence de nombreux plans spectaculaires (Texas, Canyon,...) qui font plaisir aux yeux. On the road again !

Ma seconde virée dans les salles obscures a été effectuée à l'occasion de la projection de "Hannibal Rising", le film inspiré du roman de Thomas Harris. Un tout autre style donc, beaucoup plus psychologique et surtout bien moins léger. On nous dévoile ici l'enfance et l'adolescence d'Hannibal Lecter, ou plutôt le naissance d'un monstre, d'une "magnifique" machine à tuer.
Le réalisateur réussi à nous faire rentrer dans la tête du personnage, et surtout à nous rendre la petit Hannibal assez sympathique malgré ses exactions attroces. Le film est à déconseiller aux âmes sensibles, puisque sans se transformer en boucherie, on reste bien dans la lignée d'un Red Dragon. J'étais avec deux "psychologues" dans la salle, et apparemment le film a un vrai intérêt pour les passionnés de la boîte crânienne, ce qui est à souligner. Le moins qu'on puisse dire est qu'on reste accrocher à son siège et que la vendetta entreprise par le jeune prodige est haletante. Il faut également signaler que Gaspard Ulliel convient à merveille au rôle du jeune psychopathe/pervers en pleine ascension. Ses émotions sont diaboliques et il nous ferait presque peut à travers l'écran. Gong Li est également en tête d'affiche, toujours aussi bien foutue. Un film qui devrait combler les attentes des fans, et sans doute décevoir le public non-averti qui s'attend à revoir Anthony Hopkins... Ce fut en tous cas une de mes meilleures scéances de cinéma depuis longtemps !


Voilà voilà, on retourne étudier vite fait...hum...