dimanche 8 avril 2007

Let the sun shining...

Franchement, on en perdrait presque l'envie de partir en vacances ! Ben c'est vrai quoi, il fait tellement beau qu'il suffit de mettre un pied dehors pour bronzer ! Et ça a été comme ça toute l'année ! Ceux qui pensaient depuis des années à licencier Mr. Météo l'ont mauvaise en tous cas... Ou alors ce serait plutôt Monsieur Bush qu'il faudrait remercier pour le changement climatique ? Encore une question existentielle qui restera sans réponse, après l'histoire de la sodomie des autruches en Ouzbékistan...

C'est pas tout ça, mais c'est le blocus et j'ai bien avancé dans pas mal de trucs... sauf le travail ! On peut voir ça comme positif en se disant que je ne devrai plus aller au cinéma plus tard ou faire de barbecs... mais en fait non. Donc cette semaine se devait d'être consacrée au travail, mais elle est déjà compromise : demain tennis + barbecue, mardi retour au kot, mercredi retour des potes à leur kot, et jeudi re-barbecue. Et le week-end faut même pas espérer travailler. Pourquoi? Ben parceque faut bien se reposer des fois, après une longue semaine de labeur.

A part cela, je viens d'aller deux jours de suite au cinéma, fait assez rare que pour être souligné. Le premier film était une avant première du long métrage "Wild Hogs" (Bande de Sauvages en VF), avec à l'affiche le monstre sacré John Travolta. On a droit ici à une grosse production américaine qui sent bon le Mc Donald, avec évidemment le scénario qui va avec. Quatre quadragénaires de banlieue passionnés de grosses cylindrées décident de partir faire une petite virée entre potes à travers les USA, avant que leur petite vie étriquée ne viennent à bout de leurs nerfs. Une trame qui est donc plutôt prévisible et pas franchement originale. Pourtant, on est vite surpris par le jeu des 4 acteurs principaux (Travolta, Lawrence, Allen, Macy) qui se sont donnés à fond et qui ont bien rigolé. Nous aussi on rigole bien d'ailleurs, même si les gags, dans le plus pur style ricain prévisible, ne font pas tous "mouche". Ceux qui aiment le premier degré seront ravis, ceux qui aiment ne pas trop se prendre la tête également. Un film léger à partager entre potes, donc. Il faut aussi souligner la présence de nombreux plans spectaculaires (Texas, Canyon,...) qui font plaisir aux yeux. On the road again !

Ma seconde virée dans les salles obscures a été effectuée à l'occasion de la projection de "Hannibal Rising", le film inspiré du roman de Thomas Harris. Un tout autre style donc, beaucoup plus psychologique et surtout bien moins léger. On nous dévoile ici l'enfance et l'adolescence d'Hannibal Lecter, ou plutôt le naissance d'un monstre, d'une "magnifique" machine à tuer.
Le réalisateur réussi à nous faire rentrer dans la tête du personnage, et surtout à nous rendre la petit Hannibal assez sympathique malgré ses exactions attroces. Le film est à déconseiller aux âmes sensibles, puisque sans se transformer en boucherie, on reste bien dans la lignée d'un Red Dragon. J'étais avec deux "psychologues" dans la salle, et apparemment le film a un vrai intérêt pour les passionnés de la boîte crânienne, ce qui est à souligner. Le moins qu'on puisse dire est qu'on reste accrocher à son siège et que la vendetta entreprise par le jeune prodige est haletante. Il faut également signaler que Gaspard Ulliel convient à merveille au rôle du jeune psychopathe/pervers en pleine ascension. Ses émotions sont diaboliques et il nous ferait presque peut à travers l'écran. Gong Li est également en tête d'affiche, toujours aussi bien foutue. Un film qui devrait combler les attentes des fans, et sans doute décevoir le public non-averti qui s'attend à revoir Anthony Hopkins... Ce fut en tous cas une de mes meilleures scéances de cinéma depuis longtemps !


Voilà voilà, on retourne étudier vite fait...hum...

lundi 2 avril 2007

J'aurais voulu être un artiiiiiste !

Ca y est, le premier avril est derrière nous ! Pour une fois, on ne m'aura pas fait gober de conneries, et j'ai donc réussi à passer ce cap sans avoir l'air débile !
A part cela, il fait beau, il fait chaud... Et le pré-blocus pointe son nez à l'horizon... Enfin soit, avant de s'y mettre j'ai passé un bon petit week-end repos après une semaine de marathon-soulis à Copenhague...

Première bonne surprise du week-end, le film Quand j'étais chanteur, avec dans les rôles principaux Gérard Depardieu et Cécile de France. Le monument français incarne Alain, un chanteur de bal qui fait dans la variété française et qui vieillit tout comme sa musique. Celui-ci va rencontrer Marion (Cécile de France), une jeune femme travaillant dans l'immobilier qui a mal fait ses premiers pas dans le monde des adultes. Même si tout les sépare, ils vont commencer à s'attacher l'un à l'autre, et Alain va feindre d'être à la recherche d'une nouvelle maison pour avoir l'opportunité de revoir la jolie Marion...

Le scénario du film n'est pas spécialement original, puisqu'il s'agit d'une simple histoire d'amour et d'amitié entre deux personnes d'horizons complètement différents. Mais le jeu des deux acteurs principaux comble largement cette lacune, puisqu'ils donnent une réelle aura à leur personnage. Depardieu joue à merveille l'homme qui se sent devenir ringard mais qui tente tout de même de rester jeune, et Cécile de France (elle est Belge, pourtant !) s'en tire très bien dans le rôle de la fille meurtrie et fragile pleine de volonté. Le film est vraiment empreint de romantisme de début à la fin, et nous laisse vraiment le temps de nous attacher aux histoires des deux protagonistes. On peut toutefois reprocher au réalisateur d'avoir voulu faire durer tout ça un peu trop longtemps, en tirant sur la ficelle pour ralonger le film. Quand j'étais chanteur est le film type pour passer une bonne soirée relaxante tout en se remémorant les titres inoubliables de la chanson française. Il faut à ce titre signaler que la BO est signée Gérard Depardieu lui-même, qui a mis sa voix au service du film, à l'instar de Poelvoorde dans Podium.

Deuxième bonne surprise, ou plutôt non, deuxième confirmation : Zelda Twilight Princess sur Nintendo Wii. Ca faisait déjà un petit moment que j'avais abandonné l'aventure à cause de la charge de travail pour l'EII, et je n'ai pas été déçu lorsque j'ai repris en main la Wiimote et le Nunchuk ce week-end ! L'histoire tient vraiment la route et propose quelque chose de vraiment rafraîchissant, avec le séparation monde de la lumière (où on contre Link humain) / monde des ombres (où on contrôle Link loup) qui détonne pas mal. Mais l'essence même du jeu se situe dans les contrôles inédits effectués grâce aux deux contrôleurs équipés de capteurs de mouvement ! Il est en effet extrêmement jouissif de manier l'épée en reproduisant les gestes, wiimote en main, ou encore de tirer à l'arc/au boomerang en pointant la manette sur l'écran ! Les possibilités qu'offre le gameplay sont variées et géniales : on peut nager, pêcher, contrôler une barque et bien sûr monter Epona, le cheval bien connu de la série de Nintendo ! De plus, les événements dans lesquels on évolue sont vraiment splendides, originaux (montagne, forêt,...) et extrêmement vastes ! Le jeu prouve qu'on peut faire d'excellents jeux sur la petite dernière de Nintendo, et qu'il n'y a qu'à s'en donner la peine. Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre les nouvelles grosses productions, car pour le moment peu de nouveautés intéressantes pointent le bout de leur nez...

A part cela, je retourne aujourd'hui dans les Ardennes, et ça tombe franchement bien vu qu'il fait beau et que le bon vieux Minou a envie de se prendre sa raclée au tennis...