lundi 2 avril 2007

J'aurais voulu être un artiiiiiste !

Ca y est, le premier avril est derrière nous ! Pour une fois, on ne m'aura pas fait gober de conneries, et j'ai donc réussi à passer ce cap sans avoir l'air débile !
A part cela, il fait beau, il fait chaud... Et le pré-blocus pointe son nez à l'horizon... Enfin soit, avant de s'y mettre j'ai passé un bon petit week-end repos après une semaine de marathon-soulis à Copenhague...

Première bonne surprise du week-end, le film Quand j'étais chanteur, avec dans les rôles principaux Gérard Depardieu et Cécile de France. Le monument français incarne Alain, un chanteur de bal qui fait dans la variété française et qui vieillit tout comme sa musique. Celui-ci va rencontrer Marion (Cécile de France), une jeune femme travaillant dans l'immobilier qui a mal fait ses premiers pas dans le monde des adultes. Même si tout les sépare, ils vont commencer à s'attacher l'un à l'autre, et Alain va feindre d'être à la recherche d'une nouvelle maison pour avoir l'opportunité de revoir la jolie Marion...

Le scénario du film n'est pas spécialement original, puisqu'il s'agit d'une simple histoire d'amour et d'amitié entre deux personnes d'horizons complètement différents. Mais le jeu des deux acteurs principaux comble largement cette lacune, puisqu'ils donnent une réelle aura à leur personnage. Depardieu joue à merveille l'homme qui se sent devenir ringard mais qui tente tout de même de rester jeune, et Cécile de France (elle est Belge, pourtant !) s'en tire très bien dans le rôle de la fille meurtrie et fragile pleine de volonté. Le film est vraiment empreint de romantisme de début à la fin, et nous laisse vraiment le temps de nous attacher aux histoires des deux protagonistes. On peut toutefois reprocher au réalisateur d'avoir voulu faire durer tout ça un peu trop longtemps, en tirant sur la ficelle pour ralonger le film. Quand j'étais chanteur est le film type pour passer une bonne soirée relaxante tout en se remémorant les titres inoubliables de la chanson française. Il faut à ce titre signaler que la BO est signée Gérard Depardieu lui-même, qui a mis sa voix au service du film, à l'instar de Poelvoorde dans Podium.

Deuxième bonne surprise, ou plutôt non, deuxième confirmation : Zelda Twilight Princess sur Nintendo Wii. Ca faisait déjà un petit moment que j'avais abandonné l'aventure à cause de la charge de travail pour l'EII, et je n'ai pas été déçu lorsque j'ai repris en main la Wiimote et le Nunchuk ce week-end ! L'histoire tient vraiment la route et propose quelque chose de vraiment rafraîchissant, avec le séparation monde de la lumière (où on contre Link humain) / monde des ombres (où on contrôle Link loup) qui détonne pas mal. Mais l'essence même du jeu se situe dans les contrôles inédits effectués grâce aux deux contrôleurs équipés de capteurs de mouvement ! Il est en effet extrêmement jouissif de manier l'épée en reproduisant les gestes, wiimote en main, ou encore de tirer à l'arc/au boomerang en pointant la manette sur l'écran ! Les possibilités qu'offre le gameplay sont variées et géniales : on peut nager, pêcher, contrôler une barque et bien sûr monter Epona, le cheval bien connu de la série de Nintendo ! De plus, les événements dans lesquels on évolue sont vraiment splendides, originaux (montagne, forêt,...) et extrêmement vastes ! Le jeu prouve qu'on peut faire d'excellents jeux sur la petite dernière de Nintendo, et qu'il n'y a qu'à s'en donner la peine. Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre les nouvelles grosses productions, car pour le moment peu de nouveautés intéressantes pointent le bout de leur nez...

A part cela, je retourne aujourd'hui dans les Ardennes, et ça tombe franchement bien vu qu'il fait beau et que le bon vieux Minou a envie de se prendre sa raclée au tennis...

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